Qui est-elle ?
L’ouvrière est la plus petite des habitants de la ruche. On peut en dénombrer jusqu’à 50 000 dans une seule ruche.
En été, les ouvrières ont une très courte vie. Après six semaines, elles meurent d’épuisement à la tâche. En hiver, il y a moins de travail, elles peuvent alors atteindre l’âge de six mois.
L’ouvrière, comme la reine, naît d’un œuf fécondé.
L’oeuf est nourri exclusivement avec de la gelée royale durant les trois premiers jours. Après 3 jours, l’œuf devient larve et reçoit ce qu’on appelle le «pain d’abeilles», mélange de pollen et de miel.
Au 9ème jour le nourrissage de la larve est terminé. Son poids aura été multiplié par 500 ! Son alvéole est operculée avec de la cire par les abeilles et c’est bien à l’abri que la larve se transforme en nymphe.
Au 21ème jour, la jeune abeille a fini sa métamorphose. Elle grignote la cire bouchant son alvéole et sort pour commencer directement sa vie d’ouvrière où elle passera par différents métiers : nettoyeuse, nourrice, bâtisseuse, ventileuse, magasinière, gardienne et enfin butineuse.
Sa vie sera rythmée uniquement par le travail au service de la colonie.
Que fait-elle ?
Elle se charge de presque tout le travail dans la ruche !
Elle possède une langue allongée pour puiser le nectar des fl eurs et le transformer en miel.
Ses pattes arrière, très poilues, sont dotées d’un équipement spécial pour récolter le pollen et la propolis appelé «corbeilles».
À l’extrémité de son abdomen, l’ouvrière est pourvue d’un aiguillon cranté relié à une poche à venin, c’est le dard. Il servira pour sa défense. Toutefois, elle ne peut piquer qu’une seule fois car le dard cranté reste planté dans l’individu piqué et l’abeille s’arrache l’abdomen en voulant se dégager. Elle en meurt très vite.
L’abeille ouvrière produit de la cire, qui sort du dessous de son abdomen. Elle s’en sert pour construire les rayons de cire (son nid).
Elle produit également la gelée royale qui sert de nourriture aux larves et à la reine.